[OS] The rule

Auteur : Moi
Rating : G
Genre : Angst, romance (si, si)
Couple : Gtop
Résumé : "Jour après jour, je deviens fade"
Disclamer : Gifs de tumblr, idée de moi, texte en italique de G-D traduits par moi et hum... ils s’appartiennent =3
Notes de l'auteur : So euh voilà ce qui sort de mon crâne quand je suis déprimée xD J'avais déjà dit que le G-TOP était mon pairing de prédilection...? Non...? Bon ben voilà, vous savez =3 *s'enfuit* Oh et je vous conseille d'écouter ça en lisant, ça rentre plus facilement dans le "mood" =3 Bonne lecture~

Une règle s'est créée entre eux sans qu'il n'en discute, elle s'est imposée à eux aussi naturellement que respirer l'est. S'éviter, ne pas rester seuls dans la même pièce. Les autres membres l'ont compris sans vraiment trop comprendre mais c'est normal : ils n'ont pas toutes les cartes en main.
Cependant, même après des années d'entraînement ils se sont retrouvés seuls. Dès que Dae Sung est parti aux toilettes le silence a paru plus bruyant que le reste et ils se sont regardés pendant de longues secondes. Ils pourraient utiliser ce temps seuls pour parler, chercher à savoir s'ils vont réellement bien, si tout va bien, s'ils s'en sont remis. Ils pourraient s'excuser l'un envers l'autre plus pour se sentir mieux que par honnêteté, ils pourraient se hurler dessus, reprocher son malheur à l'autre ou bien tout simplement faire comme s'ils n'étaient pas seuls ensemble, dans cette petite pièce. Mais Seung Hyun se lève et Ji Yong l'imite sans savoir pourquoi. Leurs regards se croisent à nouveau puis s'évitent. Ji Yong est celui qui a détourné le regard, il le sait, il sent ses joues s'empourprer légèrement mais n'ose pas ouvrir la bouche, de peur de dire une bêtise. Et puis, que pourrait-il dire ? "Je suis désolé" ? "Je n'arrive pas à t'oublier" ? Ou bien "Je t'aime" ?
Il ne sait pas et finalement trouve que le silence est aussi bien actuellement mais Seung Hyun bouge à nouveau, se dirige vers la porte et sans qu'il ne sache pourquoi, le leader tend une main vers lui, saisit la manche de sa veste et le retient.
- Hyung...
Le gémissement est sorti sans qu'il ne s'en rende compte, sans qu'il ne puisse penser à garder la bouche fermée. Le regard de Seung Hyun fait la navette entre la main de Ji Yong sur sa veste et les yeux de son cadet, les yeux légèrement écarquillés. Il n'arrive pas à croire qu'il ait fait ça, après tout ce temps, après qu'ils aient installé cette règle. Mais était-ce réellement une règle ? Il ne sait plus.
- Désolé...
La main le lâche et Seung Hyun voit le leader l'essuyer légèrement sur son slim. Nerveux. Pourquoi ? Ils se connaissent si bien, pourtant, il ne devrait pas l'être... Mais il y a la règle. L'aîné ne dit rien, se contente d'avancer pour sortir.
- Tu me manques.
Il a presque l'impression d'avoir rêvé mais les yeux remplis de larmes qu'il voit en se retournant lui confirme le contraire. Il a peur de parler aussi, peur de craquer, de trahir la confiance placée en eux, de désobéir et de perdre tout espoir de réaliser son rêve alors qu'il est si près du but. Et il sait que c'est pareil pour Ji Yong.
- Mon cœur s'effritant comme les vagues, mon cœur tremblant comme le vent, mon amour s'évanouissant comme la fumée, comme un tatouage il ne peut être effacé. Je prends une inspiration comme si le sol allait s'effondrer, seulement de la poussière envahit mon cœur. Je pensais que je ne serais pas capable de vivre ne serait-ce qu'un jour sans toi mais contrairement à ce que je pensais, j'ai très bien réussi à vivre seul. Tu ne réponds rien lorsque je crie "Tu me manques". Même si j'avais un vain espoir maintenant c'est inutile.
La voix tremble, sur la fin et Seung Hyun s'est figé en l'entendant, la main sur la poignée de la porte qui l'éloignera à jamais de la seule personne qu'il aime réellement.
- Ne te retourne pas et pars, ne me cherche pas à nouveau et vis. Parce que je ne regrette pas t'avoir aimé, prends seulement les souvenirs heureux. D'une façon ou d'une autre je supporterai, d'une façon ou d'une autre je résisterai.
La voix se brise sur la dernière syllabe et l'aîné n'a pas besoin de se retourner pour savoir qu'il pleure. Sa main tremble sur la poignée mais il se pousse à l'ouvrir, la dernière phrase résonnant alors qu'il s'en va.
- Tu dois être heureux même si nous sommes comme ça, jour après jour, je deviens fade.